J’avoue m’être demandé
vendredi 22 janvier 2016, par
Présentation de l’installation de La revue des Ressources dédiée à l’essai de Pacôme Thiellement Cinéma Hermetica.
Installation Cinéma Hermetica | Édito et Bonnes feuilles (suivre le lien) — avec un extrait du premier chapitre « Le cinéma est un fantôme de la nuit ».
Installation Cinéma Hermetica | Pacôme et Friedrich Wilhelm (suivre le lien) — avec une version vidéo intégrale du film de Murnau Noseferatu, et la conférence préliminaire du livre paru en 2016 en l’état de l’intervention « La caravane des soupirs et des cris », à Nïmes, en 2014.
Voir en ligne : Le site officiel de Pacôme Thiellement
En logo, la première de couverture de Cinéma Hermetica, Paris, Super 8 éditions, janvier 2016. Ce livre est accessible dans toutes les librairies urbaines et les librairies en ligne parmi lesquelles Decitre (suivre le lien).
[1] Ici, le miroir des sorcières est à entendre dans un double sens, à la fois conférant aux sorcières et aux miroirs convexes donnant une vision élargie de l’environnement qu’ils reflètent, qui leur empruntent le nom.
[2] Pacôme Thiellement, Cinéma hermetica, Paris, Super 8 éd., 7 janvier 2016. Labyrinthe, miroir noir (où se reflètent les plus sombres présages de l’humanité), miroir de la sorcière (lentille convexe), miroir de Dracula (le miroir où on ne voit pas son reflet), in « Présentation », op. cit.
[3] Rêve, rêve des rêves, Ibid.
[4] Chaque chapitre constitue un essai comme s’il inaugurait l’ouvrage, en commençant par une citation en exergue. Composition de l’emboitement baroque rythmé thématiquement et morphologiquement (au sens linguistique et intégrant la typographie) en canon, qui selon une structure musicale installe et développe en nous des espace-temps imaginaires (abstraits). L’exergue général du livre est une citation de Twin Peaks par David Lynch et Mark Frost.
[5] Le miroir ordinaire où le le vampire n’a pas de reflet, ce qui constitue une métaphore de son statut imaginaire parmi le monde des reflets visibles — dont ainsi par une rhétorique elliptique, il signifie poétiquement la vanité. Tout en désignant l’invisibilité de la spiritualité par rapport au monde des réalités objectives, mais aussi d’autres mondes — l’altérité.